Il manque dramatiquement de logements, sinon sociaux en tout cas financièrement accessibles. Il manque encore plus de petits logements, comme plusieurs études récentes l’ont déjà montré.
Beaucoup d’acteurs du logement sont paralysés par l’absence, ou la faiblesse en tout cas, de subsides régionaux. Et, en effet, sans subsides, il n’est pas possible de construire des logements loués avec des loyers représentant 20% des revenus (norme dans le logement social pour les petits revenus) tout en équilibrant les comptes.
Si on s’obstine à maintenir les loyers sociaux à ces niveaux, on se condamne à voir le parc social se contracter.
Si, au contraire, on accepte, quitte à ce que cela soit transitoire, des loyers plus élevés, situés quelque part entre les loyers sociaux à proprement parler et les loyers du marché privé, il est parfaitement possible d’autofinancer un programme de construction de milliers de logements.
C’est ce que montre l’analyse, basée sur un projet de la Joie du Foyer (SLSP namuroise).
L’Organe d’administration de la Joie du Foyer a décidé, tenant compte d’une occupation raisonnable du sol et de l’environnement bâti, de placer sur un terrain lui appartenant 6 modules, 2 de deux chambres et 4 d’une chambre.
Trois précisions importantes :
Précisons encore – si nécessaire – qu’un programme de construction de petits logements modulaires ne serait qu’une composante d’une politique forcément plus large du logement (lutte contre les logements inoccupés, démarches de prise en gestion, programmes d’autoconstruction, etc., etc.).
Plus d'information dans la note ci-dessous.