Les propriétaires de biens immobiliers en France ont une nouvelle obligation déclarative à remplir. Cette formalité doit être accomplie dans les délais impartis et peut entraîner des pénalités en cas de non-respect. Toutefois, cela ne signifie pas qu'une nouvelle imposition sera appliquée sur votre propriété. L'expérience montre que les Etats ne collectent pas d'information sans raison. De là à penser que ceci n'est que la première étape d'un plan malicieux… vous en resterez le seul juge, en ne perdant de vue que la coopération administrative internationale et l'échange d'information est devenue la norme.
La déclaration "GMBI" est une nouvelle obligation déclarative imposée par l'administration fiscale française. Elle fait suite à la suppression de la taxe d'habitation pour les résidences principales qui a été entérinée par la loi de finances pour 2020. En tant que corollaire, les propriétaires de locaux d'habitation doivent désormais effectuer une déclaration pour permettre à l'administration de connaître les conditions d'occupation du bien immobilier. Cette déclaration est obligatoire pour tous les locaux situés en France et affectés à l'habitation, quels que soient le pays de résidence fiscale du propriétaire et sa qualité (personne physique ou morale).
Pour les cas particulier, la formalité s'impose différemment :
La nouvelle déclaration doit mentionner la nature de l'occupation et l'identité des occupants. Pour les propriétaires qui ont la jouissance du bien, ils doivent indiquer s'il s'agit de leur résidence principale, de leur résidence secondaire ou s'il est laissé vacant.
La première déclaration doit être effectuée au plus tard le 30 juin 2023, pour la situation d'occupation au 1er janvier 2023, par voie électronique. La déclaration doit être effectuée à chaque changement d'occupation du bien.
Les sociétés doivent disposer d'un espace professionnel accessible en ligne et adhérer au service "GMBI". Aucun formulaire papier n'est prévu.
En l'absence de déclaration ou en cas de déclaration inexacte, le propriétaire encourt une amende de 150 EUR par local.