Le nouveau gouvernement envisage plusieurs réformes visant à faciliter et encourager le travail étudiant. Parmi les principales mesures annoncées figurent une augmentation du contingent d’heures autorisées, une confirmation de l’âge minimal pour travailler sous contrat étudiant et un relèvement du plafond fiscal applicable aux revenus étudiants.
Ces changements, qui doivent encore être traduits en textes législatifs et réglementaires, pourraient modifier de manière significative le régime du travail étudiant en Belgique.
Depuis le 1er janvier 2025, le contingent étudiant, c’est-à-dire le nombre d’heures qu’un étudiant peut prester par année civile tout en bénéficiant d’un statut social avantageux, est fixé à 475 heures.
L’accord propose d’augmenter ce contingent à 650 heures par an.
Conséquences pour les étudiants et les employeurs
Actuellement, un contrat d’occupation étudiant peut être conclu dès 15 ans, à condition que l’étudiant ne soit plus soumis à l’obligation scolaire à temps plein. Cette obligation prend fin après deux années complètes d’enseignement secondaire à temps plein.
Aucune modification n’est prévue : l’âge minimal reste fixé à 15 ans.
Les étudiants peuvent percevoir un certain montant de revenus exonérés d’impôts, sous peine de perdre certains avantages fiscaux, notamment le maintien de leur statut fiscal à charge de leurs parents.
L’accord prévoit deux ajustements significatifs :
Conséquences pour les étudiants et leurs familles
Bien que ces mesures aient été annoncées dans l’accord gouvernemental, elles ne sont pas encore en vigueur. Elles doivent encore être traduite en lois et arrêtés, puis publiées au Moniteur belge pour être effectivement appliquées.
Il conviendra donc de suivre l’évolution du cadre législatif et de vérifier les modalités exactes d’application qui seront précisées dans les prochains mois.
L’accord de gouvernement prévoit plusieurs réformes destinées à renforcer l’attractivité du travail étudiant en augmentant le contingent d’heures autorisées, en précisant l’âge minimal pour travailler sous contrat étudiant, et en ajustant le cadre fiscal applicable aux revenus étudiants.
Toutefois, ces changements doivent encore être entérinés par des textes législatifs. Les étudiants et employeurs devront donc attendre la mise en application officielle avant d’en bénéficier pleinement.