Ce jeudi 24 avril, l’ITAA réunissait son assemblée générale, moment clé pour la gouvernance de notre institution. Or, 85% , grosso modo, de ses membres n’ont pas pris part à ce rendez-vous annuel.
Voilà un constat qui invite à la réflexion, dans un esprit constructif.
Une simple question de calendrier ?
Certes, la date tombait en pleine période de tension : la rentrée des déclarations TVA, c’est le rush que tout professionnel du chiffre redoute . On pourrait comprendre que la disponibilité soit restreinte. Mais l’année dernière, dans un contexte plus calme, la participation était encore moins élevée, nous a-t-on dit …
Un désintérêt croissant ou un signal faible ?
Dès lors, on peut légitimement se poser la question – avec bienveillance : « qu’est-ce qui explique cette faible mobilisation » ? Manque de temps ? D’intérêt ? D’identification ? Les sujets abordés paraissent-ils trop éloignés du quotidien des professionnels de terrain ?
Et si c’était plutôt une chance de repenser ensemble notre fonctionnement ?
Plutôt qu’un signe de désengagement, ne pourrions-nous y voir une opportunité de raviver le lien entre l’institution et ses membres ? À réinventer les formats, à ajuster les messages, à cultiver l’envie de participer ?
Car si l’ITAA est la maison commune, encore faut-il que chacun ait envie d’y entrer, d’y rester, et d’y faire entendre sa voix. À nous de leur tendre la main !