À l’occasion de la Semaine de la mobilité 2024, le secrétariat du CCE propose un dossier spécial approfondissant le thème de l’intégration des transports en commun.
Depuis déjà un certain temps, les autorités des différents niveaux de pouvoir préconisent un transfert modal au bénéfice des modes de transport durables (dont les transports en commun) dans leur politique de mobilité. Malgré de bonnes intentions et d'innombrables initiatives et autres mesures, la part modale des transports en commun reste plus ou moins la même, ce qui est notamment dû au morcellement de l’offre de transports en commun. Ce morcellement n’est favorable ni à l’attractivité ni à l’utilisation des transports en commun.
C’est notamment sur la base de ce constat que le Conseil central de l'économie (CCE) et le Conseil national du travail (CNT) ont émis l’avis du 16 juillet 2024 dans lequel ils appellent à la mise sur pied d’un système intégré de transports en commun en Belgique.
Un système intégré de transports en commun est un système cohérent où il est possible de passer aisément et sans accrocs d’un mode de transport en commun à l’autre muni d’un seul et même titre de transport et où l’offre de plusieurs opérateurs peut être utilisée sans que l’on ne doive se demander quel opérateur exploite quel moyen de transport.
Le fait que les progrès en matière d’intégration des transports en commun dans notre pays restent limités et lents soulève une série de questions :
> Progrès et obstacles dans la mise en place d’un système intégré de transports en commun
> La capacité de l’infrastructure ferroviaire face aux ambitions d’un « transfert modal » vers le rail
> Zoom sur l’exemple suisse d’un système intégré de transports en commun
> Feuille de route d'Integrato pour un système intégré de transports en commun en Belgique